Raphaël ImbertMusicien autodidacte né en 1974, Raphaël Imbert poursuit un chemin atypique dans la grande famille du Jazz et des musiques improvisées, artiste et pédagogue exigeant, arrangeur et improvisateur recherché. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le Jazz. ActualitésTextesExtraitsLiensAgenda |
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Musical journey in USADay #1 "Birthday in NO"Aurais-je jamais pensé un jour fêter mes 36 bougies à La Nouvelle Orléans ? Ça y est, c’est fait, et c’est assez irréel, après un voyage somme toute assez fastidieux, 5 heures de retard sur le vol Paris-Houston, et mes bagages pour le moment dans la nature. Malgré tout, un survol magique de la Louisiane des bayous (menacée, on le sait), une chaleur tropicale, une ambiance d’ouragan (c’est la saison parait-il), une gentillesse générale que même les douaniers partagent et que je n’ose définir par une nonchalance sudiste qui frise allègrement le cliché, tout cela efface les affres du jet-lag. Et à peine arrivé, vers 10h du soir au lieu des 16h30 initialement prévus, dans un B&B typique du quartier Marigny, le Lions Inn, avec grenouille, palmiers, accueil cordial et improvisé, je me paye le luxe de repartir aussi sec pour le Mimi’s juste à côté, et écouter Sarah Quintana en concert. Dans une ambiance intemporelle et nostalgique (les gens fument pendant le concert, on dirait une reconstitution historique !), je passe minuit et une année de plus au compteur en jouant "Careless Love", à l’invitation de Sarah qui fait applaudir son "ami from Marseille", une chanson que l’on associe souvent à Buddy Bolden. J’y suis, et je ne bouderai pas mon plaisir, en compagnie de magnifiques musiciens, dont le guitariste de Sarah, un fabuleux mélodiste et un remarquable accompagnateur dont je vous donnerai le nom demain, le jet lag et la nuit blanche commençant à porter ses fruits sur ma mémoire. Sarah est égale à elle-même, sensible, touchante, musicienne jusqu’au bout. Demain, elle me loue son appartement dans le French Quarter et me servira de guide pour voir et rencontrer les musiciens de la ville, en tout cas certains, tant le choix semble conséquent. Elle et le guitariste commencent à me parler de la vie professionnelle à NO, ils jouent assez souvent, quasiment tous les soirs pour le guitariste, et chacun parlent un peu français, comme beaucoup semble-t-il ici, sans que cela ne m’empêche de faire l’effort d’un anglais détestable qui, j’espère, progressera au fur et à mesure du séjour. Il règne ici un sentiment francophile qui m’aide rapidement à dépasser le ressentiment de quitter mon foyer et d’arriver dans une ville inconnue et célèbre, qui charrie avec elle son lot de clichés et de légendes. 3 Messages |
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