Raphaël ImbertMusicien autodidacte né en 1974, Raphaël Imbert poursuit un chemin atypique dans la grande famille du Jazz et des musiques improvisées, artiste et pédagogue exigeant, arrangeur et improvisateur recherché. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le Jazz. ActualitésTextesExtraitsLiensAgenda |
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Les échos d’ECHOES le 15 mai 2010
Recensions de la tournée du sextet de Christophe Leloil.De retour de nos périples parisiens et normands, que nous avons pleinement mis à profit pour la musique et l’improvisation, nous sommes particulièrement heureux de lire les nombreux commentaires internet (Jazzmagazine blogs et trois coups ) qu’ont suscité le concert au festival de Coutances (accueil de rêve, public généreux, conditions idéals, un bonheur ce festival !). ECHOES de Christophe Leloil jouait presque à domicile, puisque il est normand d’origine, quoique marseillais d’adoption, mais rien ne laisser malgré tout imaginer un tel retour du public et des commentateurs. Merci Christophe pour la musique et le reste, vivement la prochaine ! Reste l’article de Francis Marmande dans le Monde, la bonne surprise d’un lendemain de concert, dans le grand style que l’on connait de la part d’une plume, une vraie, dont voici la teneur. Merci ! Christophe LeLoil Sextet, ou le génie de la rencontre Coutances (Manche) Envoyé spécial A la veille de sa 29e édition, le festival Jazz sous les pommiers, à Coutances (Manche), qui finit le 15 mai, a réussi trois paris impossibles. Belle, austère, d’une lumière confondante, la Basse-Normandie n’est pas la Côte d’Azur. Coutances maintient pourtant, en pleins saints de glace - ce retour du froid au milieu du printemps - un festival au programme éclatant. Coutances ne se cantonne pas à une série de concerts, mais procède à un état de la situation, avec ressources propres à hauteur de 41 %, subventions publiques (40 %), partenariats (19 %). Ajoutons dans l’éloge : des animations, des invitations (une classe du collège de Marciac dans le Gers) et dans les rues de belles pierres, une foule qui vient prendre plus qu’un air de festival. La vie existe. Où verrait-on, le même jour, le 13 mai en l’occurrence, les grands allumés so British du Matthew Herbert Big Band et le Christophe LeLoil Sextet (le leader à la trompette, Carine Bonnefoy au piano, Thomas Savy et Raphaël Imbert aux anches, Simon Tailleu, contrebasse, Cedrick Bec, batterie) ? Avec l’album E.C.H.O.E.S, ce sextet impose une insolente idée précieuse de la musique. Ces garçons et filles sont des virtuoses à toute épreuve : le dernier album perso, French Suite, de Thomas Savy, et toutes les aventures déroutantes du Marseillais Raphaël Imbert le prouvent. Mais, après tout, c’est la moindre des choses. Ce qui compte, c’est l’en-plus, l’esprit, le génie de la rencontre, le sens de la discontinuité, cette splendeur, arbitrée par LeLoil, qu’a eue Savy de répondre en profondeur à un solo incandescent d’Imbert. La vie. Quelle mouche les pique ? Ils ont la trentaine, leurs vies ne sont ni aisées ni simples, mais tellement plus fortes à vivre. Les vanités et le virtuel les méprisent. Plus les anxieux qui, de peur de passer pour ringards, les ignorent. Eux se sont damnés pour la musique. Et soudain, à Coutances, un public composite les entend. Quand le concert sera diffusé par France-Musique, on verra à quel point ce public était en phase. La seule question de Coutances, c’est l’abondance (voir cuisine locale) : car vous pouvez prolonger le raisonnement avec le trio d’Emmanuel Bex ou, plus tard dans la nuit, celui de Mario Canonge, sans compter qu’au milieu vous aurez eu droit à une rencontre de haut vol : Omar Sosa, piano, et Trilok Gurtu, percussions. Voilà pour le jeudi de l’Ascension. La veille, il y avait le génie africain, Cheick Tidiane Seck. Il y avait aussi le quartet de la saxophoniste Tineke Postma, avec Terri Lyne Carrington à la batterie - la blonde et la brune. Ils sont intervenus juste après un programme qui sera dans tous les festivals de l’été et qu’il ne faut pas rater : hommage à Nougaro par son batteur André Ceccarelli. Vocaliste, David Linx, invité de luxe, Stéphane Belmondo (bugle). Ou comment faire entendre la musique des musiciens en rappelant les chansons du chanteur. Que demande le peuple ? Ah oui, on ne dira rien d’un instant de pur bonheur, le seul concert en France du Tommy Castro Band. Du vrai gros rock-blues qui tache, avec un gros son velu. Francis Marmande |
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