Raphaël ImbertMusicien autodidacte né en 1974, Raphaël Imbert poursuit un chemin atypique dans la grande famille du Jazz et des musiques improvisées, artiste et pédagogue exigeant, arrangeur et improvisateur recherché. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le Jazz. ActualitésTextesExtraitsLiensAgenda |
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Lipietz, les verts, la culture...Vigilance !Je transfère la communication de Ferdinand Richard, responsable culturel reconnu et compétent, par ailleurs responsable de la commission culture des verts, concernant une "analyse" d’Alain Lipietz. Après la stupéfaction d’usage, je suis finalement peu étonné par ce genre de "sortie". D’une part, cela fait longtemps que je sais par des sources politiques de droite comme de gauche, que je fais partie, en tant qu’artiste et acteur culturel, d’une catégorie professionnelle "irresponsable" (c’est bien comme cela qu’il faut interpréter les propos de notre écologiste, non ?) qui mange son pain blanc sur le dos des français à force de subventions, d’affairismes et d’oisiveté. D’autre part, cela illustre parfaitement la philosophie de certains écologistes qui, sous couvert d’un principe de décroissance auquel nous souscririons volontiers, cache mal finalement une vision du monde où l’artiste consommateur et consumériste par essence, n’a pas sa place. La culture, selon cette vision que partage une ligne politique qui dépasse largement le clivage gauche-droite, et le clivage écologiste-capitaliste, n’est plus considérée comme un vecteur d’émancipation et de de dialogue (vœu pieux "boboïsant", si l’on en croit les adversaires de plus en plus nombreux d’une coalition "culturaliste", forcément adepte de la bien-pensance) mais comme un secteur de la vie politique parasitant le véritable travail social, populaire, collectiviste et astreignant par définition. Les relents de ce genre d’attaque n’ont pas besoin d’être illustrés plus avant, les références sont explicites et inquiétantes. N’en déplaise à Alain Lipietz, personnage politique honorable et sincère, c’est bien ça le pire ! Car d’après lui, si les verts ont fait un mauvais score en PACA, c’est donc à cause de la culture ! Bientôt, les francopholies de la Rochelle seront responsable de la tempête Xynthia ! Trêve de plaisanterie, je pense pour ma part que les scores plus qu’honorables d’Europe Écologie au niveau national depuis deux élections sont à mettre au crédit d’une vrai réforme de la pensée écologiste, et d’un projet de réforme CULTURELLE de la politique française. Inutile de dire que je souscris complétement à la réponse de Ferdinand Richard, homme de culture compétent et efficace, et militant énergique et courageux, dans un milieu culturel qui a, disons-le au risque d’apporter de l’eau au moulin de Monsieur Lipietz, largement déserté le militantisme politique de terrain. Mais je souhaite du courage à Ferdinand de défendre la cause culturelle et artistique au sein d’un parti où j’ai (trop ?) souvent entendu ce genre d’accusation. Il reste pour nous, artistes, à être encore plus vigilant. Les attaques contre notre cause se font de plus en plus diverses, elles ne sont plus, loin s’en faut, le fait d’un certain populisme droitier. Message transféré Objet : Ferdinand Richard : réaction aux déclarations d’Alain Lipietz Bonjour, L’analyse d’Alain Lipetz sur la trop grande place concédée à la Culture lors Je le cite : Cette assertion est fausse, dangeureuse, et incompétente. Fausse : Dangeureuse : Incompétente : Pour conclure, cette malheureuse sortie souligne à quel point la sociologie Oui, produire une remarquable monographie sur Mallarmé, comme l’a fait Alain Comme à chaque élection, j’étais délégué de mon parti sur une quinzaine de Dans la langue grecque, "politique" se dit "politiki" et culture se dit Ferdinand Richard, responsable de la commission culture des Verts, 26 mars Fin du message transféré |
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